Féminisation de la magistrature : quel est le problème ? - Université Paris Nanterre Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Travail, genre et sociétés Année : 2016

Féminisation de la magistrature : quel est le problème ?

Sibylle Gollac
Muriel Mille

Résumé

Alors que les femmes n'ont accédé à la fonction de magistrate qu'en 1946, elles représentent aujourd'hui 60 % des juges en poste et constituent 80 % des promotions de l'École nationale de la magistrature. Anne Boigeol a montré combien cette féminisation rapide d'une profession des classes supérieures a suscité de fortes résistances en son sein. Dans les années 1950, les rapports des jurys de concours, rédigés par de hauts magistrats, s'interrogeaient sur l'aptitude des femmes à exercer la profession (qualité du timbre de la voix, capacité d'autorité, de raisonnement et de maîtrise de soi) ; et dans les années 1970, tandis que la féminisation de la magistrature était désormais inéluctable, les jurys ont commencé à s'inquiéter du ''péril'' que représentait la féminisation ''excessive'' de la profession [Boigeol, 1996].

Dates et versions

hal-01505107 , version 1 (11-04-2017)

Identifiants

Citer

Céline Bessiere, Sibylle Gollac, Muriel Mille. Féminisation de la magistrature : quel est le problème ?. Travail, genre et sociétés, 2016, 36, pp.175-180. ⟨10.3917/tgs.036.0175⟩. ⟨hal-01505107⟩
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