La question de la représentation et de la représentativité dans les instances universitaires fait entrer en jeu des paramètres divers. À un fonctionnement oligarchique fondé sur la légitimité académique et la liberté indispensable aux fonctions d’enseignement et de recherche a succédé, après les évènements de mai 68, un mode de cogestion, au sein duquel les étudiants, les personnels administratifs et techniques et les personnalités extérieures étaient conviés à participer. À des facultés autogérées par tous les professeurs des Universités de la discipline concernée a succédé une université représentative et participative, au sein de laquelle se posent alors régulièrement tant la question de la représentation des différents corps, des différentes catégories, des différents membres extérieurs, des différentes disciplines et désormais des différents établissements récemment regroupés, que la question de la représentativité des différentes instances, élues ou nommées, décisionnelles, consultatives, gestionnaires et/ou cooptatives. Les enjeux de représentation et de représentativité se compliquent encore lorsque s’y ajoute la promotion d’une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des instances universitaires.