La banque mondiale et le droit à l'éducation : (non) gratuité et privatisation - Université Paris Nanterre Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2013

World Bank and Right to Education

La banque mondiale et le droit à l'éducation : (non) gratuité et privatisation

Résumé

Afin de dégager des ressources publiques suffisantes pour garantir la scolarité primaire universelle gratuite, la Banque mondiale conseille aux États d’établir des droits de scolarité sélectifs dans l’enseignement secondaire et d’appliquer des frais de scolarité à tous les étudiants dans le supérieur. La justification de la non-gratuité de ces deux niveaux d’enseignement est alors fondée sur une analyse des taux de rentabilité individuelle et sociale du primaire, du secondaire et du supérieur et sur une conception rawlsienne de l’équité. La Banque mondiale fait cependant abstraction des obligations étatiques découlant du droit à l’éducation et prescrites par certaines conventions internationales de protection des droits de l’Homme. Elle remet en cause également le rôle de l’État (providence), en tant que garant, par la prestation de service d’éducation, d’une certaine forme d’égalité, de démocratisation de l’enseignement et de cohésion sociale.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01790901 , version 1 (25-05-2018)

Identifiants

Citer

Sophie Grosbon. La banque mondiale et le droit à l'éducation : (non) gratuité et privatisation. Lochak, Danièle. Mutations de l'État et protection des droits de l'Homme, Presses universitaires de Paris Nanterre, pp.167-187, 2013, Sciences juridiques et politiques, 978-2-8218-2671-7. ⟨10.4000/books.pupo.1403⟩. ⟨hal-01790901⟩
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