Recherches intégratives Humains-Milieux au Nunavik (Canada): approches conceptuelles, inscriptions temporelles et spatiales
Abstract
OHMi NUNAVIK-TUKISIK aims at understing the evolution and transformation of polar and subpolar anthropogenic ecosystems in Nunavik within the labex DRIIHM framework. The kick-off of various research projects, in consultation with indigenous populations to co-build knowledge has led us to start on thinking about our approach, and the concepts we are using, in a changing spatial and temporal framework.
By identifying disrupting events, which is the theoretical framework of OHMs, the transition from a relative equilibrium temporality to another form of equilibrium is put forward. In Nunavik, the Plan Nord launched in 2011, and its immediate Inuit response, known as Parnasimautik, is an important break point. All is linked to global changes affecting the region, and to the strong indigenous desire to control their own development.
Through research carried out within projects NUNA (links to the territory), KINNGAQ (slope dynamics), NIQILIRINIQ (greenhouse and food sovereignty) and SEQINEQ (high energy performance of greenhouses), we discuss the concepts common to all projects: Anthropocene, socio-ecological transition, resilience, panarchy, and other particulars, such as dynamic equilibrium, mesology, mode of inhabiting. Each of the projects mentioned uses several of them. Their spatial inscription extends from the region to the study site, while their temporal inscription extends from several millennia to the instantaneous moment.
We end the poster with the different methodological approaches implemented, trying to reconcile the interactive and systemic vision of human-environment relations and the co-construction of research with Nunavimmiut.
L’OHMi NUNAVIK-TUKISIK a vocation à comprendre l’évolution et la transformation des écosystèmes anthropisés polaires et subpolaires du Nunavik dans le cadre du labex DRIIHM. Le lancement de différents projets de recherche, en concertation avec les populations autochtones permettant de coconstruire les savoirs nous a poussés à entamer une réflexion sur notre démarche et les concepts que nous mobilisons, dans un cadre spatial et temporel en évolution.
De par l’identification d’événements fondateurs, qui est le cadre théorique des OHMs, le passage d’une temporalité d’équilibre relatif à une autre forme d’équilibre est mis en avant. Au Nunavik, le Plan Nord lancé en 2011 et sa réponse Inuit immédiate, sous la forme du Parnasimautik, est un point de rupture important, lié aux changements globaux qui affectent la région et au puissant désir autochtone de maîtriser leur propre développement.
Au travers des recherches menées au sein des projets NUNA (liens au territoire), KINNGAQ (dynamique de pente), NIQILIRINIQ (serriculture et souveraineté alimentaire) et SEQINEQ (haute performance énergétique des serres), nous discutons les concepts communs à tous les projets : Anthropocène, transition socio-écologique, résilience, panarchie, et d’autres particuliers, comme équilibre dynamique, mésologie, mode d’habiter. Chacun des projets mentionnés fait appel à plusieurs d’entre eux. Leur inscription spatiale s’étend de la région au site d’étude, alors que leur inscription temporelle s’étend de plusieurs millénaires à l’instantané.
Nous terminons le poster par les différentes approches méthodologiques mises en oeuvre, tentant de concilier la vision interactive et systémique des relations humains-milieux et la co-construction de la recherche avec les Nunavimmiut.
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