Archaeological surveys on structures presumed to ret hemp, modern era.
Sondages archéologiques sur des structures présumées à rouir le chanvre, époque moderne
Résumé
The discovery of several excavated and masonry structures looking like wells with stairs, in a garden-refuge, motivated the carrying out of archaeological surveys as part of an operation to attempt to determine the function and chronology of these structures. Considering the toponymy of the place “Les Chènevières” ("The Hemp Fields"), the hypothesis was posed of structures used for retting hemp.
The 3 accessible structures were topographed, recorded by photogrammetric acquisition and tested by sediment cores. One of the three was manually probed by 2 exterior probes against the masonry and at the top of the staircase, and a sounding in the bottom deposit. The bottom of the three structures is located at the same level altimeter, to within 10 cm, which is an indication of their contemporaneity, and of their identical use.
The core drilling showed, at the bottom of each structure, more or less organic deposits of varying thickness, the one chosen to be manually probed presents a deposit of approximately 1.2 m in power, the largest of the three.
Manual surveys showed lime-related masonry and a significant subcurrent deposit in the bottom. The bottom is laid out with a sort of foundation made of wooden planks on which the masonry rests. A casing coarse wooden planks appear inserted and go deeper than the foundation. Wood samples were taken from the foundation and were radiocarbon dated, indicating a range between the end of the 17th century and the 1940s, with a higher probability between 1798 and 1942. The structure tested would therefore not be earlier in the nineteenth century.
Two sediment samples from the lowest organic layers from the core were used for a palynological analysis. The first result already arrived, concerning the lowest layer of the coring, showed a fairly low concentration of hemp pollen, which does not confirm the thesis of the retting, without however excluding it.
La découverte de plusieurs structures excavées et maçonnées ressemblant à des puits dotés d’escaliers, par l’association
ADATER dans leur jardin-refuge au Veurdre, a motivé la réalisation de sondages archéologiques dans le cadre d’une
opération programmée pour tenter de déterminer la fonction et la chronologie de ces structures. Compte-tenu de la
toponymie du lieu «Les Chènevières», l’hypothèse a été posée de structures servant au rouissage du chanvre : des routoirs
ou rouissoirs.
Les 3 structures accessibles ont été topographiée, relevées par acquisition photogrammétrique et ont fait l’objet de
carottages sédimentaires. L’une des trois a été sondée manuellement par 2 sondages à l’extérieur contre la maçonnerie
et au départ de l’escalier, et un sondage dans le dépôt du fond. Le fond des trois structure se situe au même miveau
altimétrique, à 10 cm près, ce qui est un indice de leur contempranéïté, et de leur usage identique.
Les carottages ont montré, au fond de chaque structure, des des dépôts plus ou moins organiques d’épaisseur variable,
celle choisie pour être sondée manuellement présente un dépôt d’environ 1,2 m de puissance, le plus important des
trois.
Les sondages manuels ont montré une maçonnerie liée à la chaux et un important dépôt subactuel dans le fond. Le
fond est aménagé avec une sorte de fondation en madriers de bois sur laquelle repose la maçonnerie. Un cuvelage
grossier en planches de bois semble inséré et descend plus profondément que la fondation. Des échantillons de bois
ont été prélevés sur la fondation et ont été datés par radiocarbone, indiquant une fourchette entre la fin du XVIIe s.
et les années 1940, avec une plus forte probabilité entre 1798 et 1942. La structure testée ne serait donc pas antérieure
au XIXe siècle.
Deux échantillons de sédiment provenant de couches organiques les plus basses du carottage de la structure testée
ont fait l’objet d’une analyse palynologique. Le premier résultat déjà parvenu, concernant la couche la plus basse du
carottage, a montré une concentration assez faible de pollen de chanvre, qui ne permet pas de confirmer la thèse du
rouissage, sans toutefois l’exclure.
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