Dans les alliages nanocristallins de type Finemet, les nanograins sont superparamagnétiques quand la température T excède largement la température de Curie de la phase amorphe. Il existe cependant une température , typiquement entre 600 et 800 K, donc supérieure à , en deça de laquelle une polarisation spontanée apparaît. On attribue cela à un couplage ferromagnétique résiduel entre nanograins ou à des interactions dipolaires. Nous revisitons l'hypothèse dipolaire et montrons que le modèle du champ de Lorentz néglige l'écrantage que le proche voisinage exerce sur un nanograin. Le modèle proposé corrige cela, détermine l'atténuation qui en résulte et ses effets sur Ttr et . La courbe réduite révèle en particulier au voisinage de Ttr un caractère bien plus abrupt que la loi en associée à un coefficient de champ moléculaire invariant. L'expérience vérifie les prédictions.