Étude expérimentale de la perception de la modalité à travers l'intonation en anglais
Abstract
In English, as in French, a question can be formed without changing the syntax of a sentence but simply by giving it an interrogative intonation. This study examines the perception of two intonation modalities, interrogative and declarative, in spoken sentences which included three levels of syntactic or lexical difficulty. The participants' task was to discern the modality of each sentence, interrogative or declarative, and to react by means of a device which recorded their response times. There were three groups of participants: native English speakers, French students of English who had lived in an English-speaking country for a year and French students studying a subject other than English. Results reveal a significant group factor with native speakers responding quicker than specialist students of English who responded quicker than the non-specialists. There was also an interaction between group and modality, whereby French speakers identified declaratives more quickly than interrogatives, but the opposite held for the native speakers. Regarding the type of sentence, response times were significantly slower for syntactically incomplete sentences.
En anglais comme en français, on peut formuler une question sans changer la syntaxe d'un énoncé, simplement en lui associant une intonation interrogative. Cette étude porte sur la perception de deux modalités d'intonation - interrogative et déclarative - dans des énoncés comportant trois niveaux de difficulté syntaxique ou lexicale. Les participants avaient pour tâche de discerner quelle était la modalité de chaque énoncé, interrogative ou déclarative, et de réagir à l'aide d'un dispositif enregistrant leur temps de réponse. Il y avait trois groupes de participants : des anglophones, des étudiants français anglicistes ayant séjourné une année en pays de langue anglaise et des étudiants français non anglicistes. Les résultats permettent de dégager des tendances par groupe : les anglophones répondent plus rapidement que les anglicistes qui sont eux-mêmes plus rapides que les non anglicistes. Il y a également une interaction entre groupes et modalité, car les étudiants francophones identifient les énoncés déclaratifs plus rapidement que les interrogatifs, alors que pour les anglophones c'est l'inverse. En ce qui concerne les types d'énoncés, les temps de réponse sont significativement plus lents pour les phrases syntaxiquement incomplètes.
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