, UB §43 & 44) ; liam breatnach, « lawyers in early ireland, Studies in the History of the Legal Profession, éd. daire hogan and W.n. osborough, dublin, p.7, 1990.

C. Archan, Les chemins du jugement, pp.117-118
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01522489

, « la résolution des conflits de normes », op. cit. 62 In brethium 'ga tait na tri berla .i. fenechus 7 filidecht 7 legend, CIH 1614, pp.32-33

. Al-v-100, 17-18 ; eoin macneill, « ancient irish law. the law of status or Franchise, section C, n°16, vol.36, p.279, 1923.

, 88, s. v. voir aussi eoin macneill, Críth Gablach, dublin, p.267, 1923.

, Celtic Law Papers, bruxelles, pp.133-134, 1973.

, DIL, s. v. 66 d. a. binchy, Críth Gablach, dublin, 1941 (1979), p. 88, s. v. 67 robin Chapman stacey, op. cit, « the traditional customs and regulations of the Féni taken as a whole, p.190, 1968.

F. Kelly and . Geil, , pp.47-48

, Is éola i mbrithemnacht fénechais, CIH 2336.6 ; liam breatnach, The Poetic Grades in Early Irish Law, pp.3-4, 1987.

. Cf, S. V. Dil, and . Biait, 72 CIH 342.25 ; Kim mcCone, « dubthach maccu lugair and a matter of life and death in the pseudo-historical prologue to the Senchas Már, p.9, 1986.

J. Carey, §9). 73 CIH 1612.24 & 1612.26 ; cf. DIL: « in laws (mostly Comm.) written law (as oppd. to that preserved orally) », s. v. léigenn. d'après CIH 1612.26, le juge aux trois jugements « connaît l'érudition latine (légend), dans la mesure où cela concerne le fénechas, comp. version h 3.18, CIH 876.13, p.19, 1994.

«. Binchy, U. Becc, ». , É. Xviii, ;. Filidecht et al., d'après seán mac airt, les poètes ont tout d'abord abandonné le droit au juge (brithem), Studia Celtica v, pp.140-141, 1958.

F. Kelly and . Geil, 272, n°33 ; liam breatnach, A Companion to the Corpus Iuris Hibernici, dublin, pp.176-182, 2005.

, 7 tri scola dobi isin baile, scol leigind 7 scol feinechais 7 scol filed; 7 cach 88 un commentateur a ajouté : .i. o recht petairlaicthi 7 o nudfiadnaise .i. tuilled fris do canoin, CIH 346.35, « C'est-à-dire de la loi des patriarches et du nouveau testament, c'est-à-dire en plus de cela des canons, Co rucad he da leiges co teg (?) bricin drecain

N. Seanchus-fer, Comchuimne da tsean, ti[n]dnacul cluaise diaraile, dicetal file, tormach o recht litre, nertad fri recht aicnid, CIH, vol.344, pp.24-347

. Al-i-30, et 177 ; liam breatnach, « lawyers in early ireland », Brehons, Serjeants and Attorneys, Studies in the History of the Legal Profession, éd. daire hogan and W.n. osborough, dublin, p.5, 1927.

, Amail asberar: tidhnaic sen do tsin; no sen mac aigi 7 senca mac aillella mic coil claoin, is leo romarustar bretha, .i. na senfiled, CIH 346.9-10. 92 voir peter smith, « aimirgein glúngel tuir tend: a middle, vol.8, pp.134-135, 1994.

, 93 No sicip hé filidh dorad dichetal fo bretha co romarustar co tarfenta do patraic, CIH 878.5-6. 94 aicned as a mberdis na genti a mbretha, Vertiges du droit. Mélanges franco-helléniques à la mémoire de Jacques Phytilis, éd. andréas helmis, nathalie Kálnoky & soazick Kerneis, paris, p.72, 2011.

O. Robin-chapman-stacey, sur la bibliographie sur cette question, ibid, p.238, 2007.

. Donnchadh-Ó-corráin, Ireland and Christendom. The Bible and the Missions, éd. próinsias ní Chatháin & michael richter, stuttgart, p.292, 1987.

, n. 10. 98 ou 'prophètes'. Cf. r. mark scowcroft, « recht fáide and its gloss in the pseudo-historical prologue to the senchas már », Ériu liii, p.204, 2007.

, Roraide Dubthach mac ua Lugair in fili brethem fer nErend a racht aicnid 7 a racht faide arosfallnastar faidsine a racht aicnid i mbreithemnus indse herend 7 ina filedaib doroitcechnatar didhu faide leo donicfa berla ban biaid .i. racht litre, CIH 528, pp.17-20

. Kim-mccone, « dubthach maccu lugair and a matter of life and death in the pseudo-historical prologue to the Senchas Már, vol.5, p.385, 1984.

, Is and roherbad do dubthach tasfenad breithemnusa 7 uile filidechta eirenn 7 nach rechta rofalnasat la firu eirenn i recht aicnid 7 i mbrethaib innsi eirend 7 i filedaib. Toairngertatar donicfad berla ban bias .i. recht litre, vol.342, pp.3-6

. Al-i-14, Kim mcCone, vol.5, p.9, 1986.

J. Carey, dans la version a, h 3. 18, CIH 875.37, on peut lire : doaircechnadar doicfa in berla mban mbiaid .i. canoin, « ils avaient prédit que le langage blanc de béatitude viendrait, Ériu Xlv, p.18, 1994.

, fásach & scriptuir : na berrdar a fir aicnaid na screbtra na fasaigh (ni la vérité de la nature ni de l'écriture ni de la sentence (précédent) ne doit être abrégée), CIH 241.1 ; AL v 480.21-22 ; neil macleod, « the Concept of law in ancient irish Jurisprudence, AL i 16 n.1. 102 on y trouve la triade aicned, vol.17, p.359, 1982.

. Au-juriste-cenn-fáelad, on peut identifier le droit de la nature (aicned), le jugement (breth) par analogie (c'est-à-dire la jurisprudence) et le droit ecclésiastique (testimin) ; CIH 2212.3-6 ; liam breatnach, « the First third of Bretha Nemed Toísech, Ériu Xl, pp.12-32, 1989.

. Tribus and . Hermann-wasserschleben, Die irische Kanonensammlung, leipzig, 1885, p. 64. 105 CIH 979.23-26 ; liam breatnach, « the ecclesiastical element in the old-irish legal tract Cáin Fhuithirbe, Studia Celtica v, issue.5, p.71, 1958.

, « the five paths to a judge : an interpretation of Cóic Conara Fugill (Five paths to Judgement)

, Katharine simms, « the poetic brehon lawyers of early sixteenth-Century ireland », Ériu lvii, pp.124-125, 2007.

, trois procédures distinctes permettant de saisir l'un des trois juges mentionnés aux paragraphes 43-45 109 , selon l'importance de l'affaire 110 . l'auteur du texte poursuit ( §2) avec l'énumération des sources du droit auxquelles le juge peut recourir lorsqu'il prononce une décision dans le cadre de la procédure de la 'vérité' (fír) : « la 'vérité' est fondée sur des maximes et des sentences et de vrais écritures » 111 . nous ne reviendrons pas sur cette triade dont il a déjà été question plus haut 112 . l'auteur continue en citant une deuxième procédure, la procédure du 'droit' (dliged ), qui doit être empruntée pour des affaires relatives aux obligations contractuelles (validité des contrats) et délictuelles : « le 'droit' est fondé sur les contrats et l'aveu » 113 . le paragraphe 2 se termine par l'évocation d'une troisième procédure, celle de la 'nature' : « la 'nature' est fondée sur le pardon et l'arrangement collectif » 114 . il semble que cette procédure, dont le nom renvoie à l'idée d'équilibre ou d'équité, soit la même que celle qui permet de rééquilibrer les contrats inéquitables devant un juge, dans le traité des Cinq chemins du jugement 115 . la suite n'est pas facile à interpréter : « la 'vérité' et le 'droit' sont tous deux fondés sur un 'privilégié' » 116 . le commentaire évoque un « jugement fixé à partir de la vérité du droit et à partir du droit canonique » 117 , puis énumère les trois sources du droit (maxime, sentence et écritures) ainsi que l'analogie et l'équité (« nature ») 118 . il faut plutôt relier une nouvelle fois ce principe à la procédure et aux juges. Cela signifierait que les juges saisis par la procédure de 'vérité, développer. la série débute par une évocation de la procédure judiciaire : « dans quoi trouve-t-on le jugement du langage des Féni ? Ce n'est pas difficile : dans la 'vérité' et le 'droit' et la 'nature' » 108 . dans une précédente étude, nous avons proposé de voir en ces termes ('vérité', 'droit' et 'nature'), p.119

, Cid i nagar Breithemnus berla feini .n?. i fír 7 dliged 7 aignead, CIH 1590.1 (UB §1)

, Ces trois juges sont évoqués plus haut, pp.58-61

C. Archan, Les chemins du jugement, p. 116-119 ; « the five paths to a judge : an interpretation of Cóic Conara Fugill (Five paths to Judgement)

, Consuiter fír for roscadaib 7 fásaigib 7 tesdemnaib firaib, CIH 1591, pp.13-14

. Cf and . Supra, , vol.21

, sur la procédure du 'droit', voir Christophe archan, Les chemins du jugement, p. 189-190 ; « the five paths to a judge : an interpretation of Cóic Conara Fugill (Five paths to Judgement) », à paraître. t. m. Charles-edwards considère que le terme aititiu (acknowledgment) correspond ici aux « statements (backed up as appropriate by legal ceremony, guarantors, and pledges) which confer or admit rights, The Early Mediaeval Gaelic Lawyer, Quiggin Pamphlets on the Sources of Mediaeval Gaelic History, vol.4, p.25, 1923.

, Consuiter aicned for logud 7 cocorus, CIH 1591.24 (UB §2) ; eoin macneill, p.272, 1923.

C. Archan, « the five paths to a judge : an interpretation of Cóic Conara Fugill (Five paths to Judgement) », à paraître. t. m. Charles-edwards fait déjà le lien entre les procédures Aicned (UB) et Cert (CCF) dans The Early Mediaeval Gaelic Lawyer, Quiggin Pamphlets on the Sources of Mediaeval Gaelic History, vol.4, p.28, 1999.

, Consuitter fir et dliged imaille for neimiudh

. Cf and . Supra, ( §37). voir aussi ibid, AL v 90, p.273, 1923.

. Al-v-14, 1-18. le texte distingue le « privilégié noble » (sóernemed), comme le roi/seigneur, le clerc ou le poète, du « privilégié serviteur » (dóernemed), comme le forgeron, le médecin ou le juge, pp.9-10

, « tout jugement qui n'est pas établi sur l'un d'eux, n'est rien du tout » 120 . le commentateur précise très justement que les choses sur lesquelles le jugement est établi sont les maximes (roscaid ), les sentences (fásaige) et les vraies écritures (teistimini). il ajoute ensuite l'analogie et l'équité à la liste 121 . Ce passage témoigne des méthodes d'apprentissage des juristes qui se fondent sur des adages courts qui évoquent toute une série de règles que le commentateur a jugé utile d'ajouter au texte principal, mais qui devaient être apprises par coeur à l'origine

, le juge d'église se fonderait donc sur la vérité des faits et sur le droit ecclésiastique pour rendre sa décision 125 . il est ensuite question du rôle judiciaire du poète : « le jugement d'un poète, cependant, est fondé sur les maximes (roscaid ) » 126 . l'auteur semble rappeler ici que le poète s'appuie sur les maximes du droit coutumier (roscaid ) pour rendre ses sentences (fásaige). les textes du haut moyen Âge mentionnent en effet les noms de poètes mythiques qui sont censés être à l'origine de grands jugements faisant jurisprudence. amairgin ne s'appuie-t-il pas sur des règles du droit coutumier pour rendre le premier jugement d'irlande ? 127 la série se termine par les jugements du roi (qui est secondé par son grand juge) 128 . dans ce contexte il n'est guère surprenant -répétons-le -que toutes les sources du droit soient alors énumérées par l'auteur : « la décision d'un roi, de toutes façons, est fondée sur tout ce qui suit : les maximes (roscaid ) et les senten ces (fásaige) et les écritures (teistimini) » 129 . * * * même si les termes juridiques peuvent avoir des sens différents d, le commentateur établit un lien entre la vérité et l'écriture : « C'est-à-dire du mot testimonium, la preuve certaine des écritures dans la vérité, vol.124

. Christophe-archan, dans cette hypothèse, le juge de la troisième procédure de la « nature » (aicned) ne serait pas assez expérimenté pour faire partie des « privilégiés » (il n'est d'ailleurs pas présenté de la même manière que les deux autres), pp.88-89

, le mot fír a aussi le sens de « preuve

, Nach breat ecalsa dochuisin is for fir 7 dliged screptra consuiter

. Al-v-10, 13-14. 124 .i. oní as testimonium, deimin forgill na scribtuiri iar fir, CIH 1592, pp.20-21

. Cela, C'est ce que l'on peut déduire d'un passage des Premiers jugements des Privilégiés, ar us for ailcib firinne fothuither ae eclasa, CIH 2226.14-15, « car le droit de l'église est fondé sur les rochers de la vérité, vol.3, p.393, 1984.

, Christophe archan, « amairgin et ses héritiers. les poètes-juges de l'ancienne irlande, Vertiges du droit

, Mélanges franco-helléniques à la mémoire de Jacques Phytilis, éd. andréas helmis, nathalie Kálnoky & soazick Kerneis, paris, pp.67-69, 2011.

. Cf and . Supra, note 50 sur le roi et son juge

, Breath flatha im[morro] consuiter foraib uili for roscadaib et fasaigib et teistemnaib, CIH 1592, vol.17

, dans quoi trouve-t-on le jugement du langage des Féni ? Ce n'est pas difficile : dans la 'vérité' et le 'droit' et la 'nature' 133

, est fondée sur des maximes (roscaid ) et des sentences (fásaige) et de vraies écritures 134 . le 'droit' est fondé sur les contrats et l'aveu 135 . la 'nature' est fondée sur le pardon

. Patrick-wormald, dans lequel le juge prend la parole « pour les jugements selon les maximes (roscaid ) et les sentences (fásaige) », cf. supra, note 85. ne trouve-t-on pas une distinction similaire dans l'angleterre anglo-saxonne de la même époque ? patrick Wormald a en effet souligné l'utilisation de deux termes différents pour désigner d'une part le droit établi et reconnu par tous (qui correspondrait à notre roscad irlandais) et d'autre part les jugements qui le complètent (nos fásaige). une telle distinction apparaît dans les lois de hlothere et eadric (fin vii e s.), en ces termes : « hlothere and eadric, kings of the Kent-people, increased the law (ecton pa ae) that their elders produced before with these judgements (ðyssum domum) that are pronounced hereafter, Certains passages, qui cherchent à décrire rétrospectivement le contexte juridique antérieur à l'arrivée du christianisme, ne font bien entendu état que des deux premiers droits. C'est le cas du Prologue pseudo historique du Senchas Már, pp.94-95, 1999.

, A New History of Ireland i, éd. dáibhí Ó Cróinín, oxford, p.331, 2005.

, Recueils de la Société Jean Bodin pour l'histoire comparative des institutions lii, bruxelles, Custom in early irish law », p.443, 1990.

, Cid i nagar Breithemnus berla feini .n?. i fír 7 dliged 7 aignead

, Consuiter fír for roscadaib 7 fásaigib 7 tesdemnaib firaib, CIH 1591, pp.13-14

, Consuiter dliged fo coraib bel 7 aititen

, vérité' et le 'droit' sont tous deux fondés sur un 'privilégié' 137

, est fondé sur la 'vérité' (fír) et le droit de l'écriture 139 . le jugement d'un poète, cependant, est fondé sur les maximes (roscaid ) 140 . la décision d'un roi, de toutes façons, est fondée sur tout ce qui suit : les maximes (roscaid ) et les senten ces (fásaige)