. Ibid, 182v: dum aliquotiens imperatores, reges, duces, et ceterum magnates sint per venenum mortui. Le texte de Prague s'achève avant que l'auteur n'aborde les envenimations accidentelles

, Johannis de Göttingen episcopi Caminensis epistola ad Johannem I. Bohemiae regem de cautela a venenis, éd. Johann Friedrich Schannat, Vindemiae literiae 65, I, Fulda 1723, pp.211-213

J. Hake, Epistola ad Johannem I. Bohemiae regem de cautela a venenis, éd. et tr. allemande Karin Figala dans: Mainfränkische Zeitgenossen: Ortolf von Baierland. Ein Beitrag zum frühesten Gesundheitswesen in den Bistümern Würzburg und Bamberg, pp.239-244, 1969.

M. Rihova, M. Steiner, and G. Principi, Epistola de cautela a venenis ad Johancontra venenum (f. 332) et que celui de Vienne n

, 337: l'auteur dit vouloir clore son propos pour ne pas excéder le format de la présente lettre (brevitati epistole condescendens, hic claudo sermonem). Mention à deux reprises d'une epistolam aussi f. 336v: tamen omnes eas hic describere non est opus epistole sed unius libri magni per se pleni, Johann Hake, Epistola (voir n. 41), p. 241: presentem epistolam de cautela a venenis titulavi, vol.9

M. Figala and . Zeitgenossen, , p.23

. Mindermann, Der berühmteste Arzt der Welt (voir n. 49), p.56

. Nette-option-de-rihova, G. Steiner, and . Principi, , pp.177-178

M. Figala and . Zeitgenossen, , pp.130-142

K. Goehl, Berthold Blumentrosts Giftbüchlein Tractatus de cautelis venenorum neu gelesen, dans: Editionen und Studien zur lateinischen und deutschen Fachprosa des Mittelalters. Festgabe für Gundolf Keil, pp.71-80, 2000.

. Ibid, 68: »bisher einzig verfügbare Handschrift«

, Indications fournies par Figala, Mainfränkische Zeitgenossen (voir n. 41), pp.48-50

B. Blumentrost, Tractatus de cautelis venenorum, éd. Karine Figala (voir n. 84), p.131

. Arnaud-de-villeneuve, Tractatus de venenis, BNF ms. lat. 6971, f. 78-102 ou édition des Opera Omnia imprimée à Padoue en 1504, f. 258-264 et à Lyon en 1520, pp.216-221

B. Blumentrost, Tractatus de cautelis venenorum (voir n. 89), p. 141: tractatus de cautelis venenorum aggregatus per magistrum Bertholdum Plumentrost (sic)

. Ibid, 131: intendo aliqua generalia compilare

. Ibid,

, 28) mentionne huit manuscrits de l'oeuvre de Pietro copiés au XV e siècle et conservés dans l'espace germanique, et quatre du traité de peste et des poisons (1422) du Lombard Antonio Guaineri

A. Lhotsky, Die Bibliothek Friedrichs III., dans: Das Haus Habsburg, pp.223-238, 1971.

, Rien dans David L. Sheffler, Schools and Schooling in Late Medieval Germany. Regensburg, 1250-1500, Biographischer Index zu den Acta nationis germanicae universitatis bononiensis, éd. Gustav C. Knod, Berlin 1899. Recherches vaines dans les Acta facultatis medicae universitatis Vindobonensis, éd. Karl Schraf, vol.3, pp.1289-1562, 1904.

C. Vendl-von-der-weyden, De pestilentia et venenis

F. Gall and W. Szaivert, Die Matrikeln der Universität Wien, vol.1, p.1432, 1967.

, De pestilentia (voir n. 97), f. 25v

J. Hake and . Epistola, et 244: et Galienus asserit se expertum et ego met in Marsilia civitate praemetor in quodam valde viro notabili effectum huius medicine, p.242

. Vienne, As Scotos, Cod. 160, f. 229v, à propos de la terre sigillée: ego consuevi amministrare quando est confecta in mane vel ante cibum in vino

, Il cite même Sénèque, Lucain et mentionne aussi une lettre d'Esculape à Auguste

C. Vendl-von-der-weyden, De pestilentia (voir n. 97), f. 29, cite ainsi Constantin l'Africain à partir de la citation que donne Grégoire

, Hake mentionne ses Aphorismes et non son traité des poisons; les autres occurrences de Rabi Moyse n

, Notamment le »Livre des simples médecines« et la »Theriaca ad Cesarem«. C'est l'auteur le plus cité ou évoqué par Hake

, Tractatus de cautelis venenorum, p.135

T. Pesenti, Generi e pubblico della letteratura medica padovana nel Tre e Quattrocento, dans: Università e società nei secoli. Atti del nono convegno internazionale del Centro Italiano di Studi di Storia e d'Arte, p.537, 1979.

C. Vendl-von-der-weyden, De pestilentia (voir n. 97), f. 27v / Pietro d'Abano, De venenis eorumque remediis, BNF ms

. Ibid, 26: quodam est genus veneni interficiens putrefaciendo sicut lepus marinus et rana marina. Et hoc cognoscitur per valde abhominabilem et putrescibilem odorem ab ore fumantem et molestacionem in venis, vadit enim ibi putrefaciendo et meatus sua grossicie opiulando

. Grégoire, Tractatus de venenis (voir n. 19), f. 182v: venenum quodam est interficiens putrefaciendo sicut l epus marinus et rana et hoc cognoscitur par valde abhominabilem saporem et putrescibilem odorem ab ore fumante et molestacionem in venis, vadit enim ibi putrefaciendo et meatus sua grossicie opiulando

. Ibid, Si autem frigiditate ledit hoc cognoscitur per multum somnium et multam gravedinem pectoris, angustiam valde et magnam plumbeo colore et motus tarditatem; ibid., f. 183: Alium est interficiens frigiditate sicut opium et cognoscitur per profunditatem somni et stuporem et frigus et gravedinem pectoris cum angustia et colorem plumbeum cum motus tarditate, vol.26

. Ibid, Cum igitur serenissime princeps et cesar invictissime multi prochdolor aliquando principes, scilicet summi pontifices, reges, duces, prelati et ceteri magnates sint quamplures mortui per venenum et perempti, quod etiam pauperibus aliquando contingit; f. 182v: dum aliquotiens imperatores, reges, duces, et ceterum magnates sint per venenum mortui ymo etiam pauperes, vol.26

. Ibid, 26v: cuius etiam similitudinis experiencia videtur in marmore qui emittit humiditatem non a se sed a fumositate resoluta a circumstantibus et ab humiditate aeris; f. 183v: quod est videndum in marmore quod non emitti humiditatem a se sed a fumositate resoluta a circumstantibus et ab humiditate aeris. Autres passages fort ressemblants chez Vendl, f. 28v sur les dangers d'ingestion par fortes faim et soif, f, vol.29

. Grégoire,

C. Vendl-von-der-weyden, De pestilentia (voir n. 97), f. 29, et Grégoire, Tractatus de venenis (voir n. 19), f. 184, citent ainsi l'un et l'autre la même phrase de Constantin l'Africain sur les effets de la thériaque, à ceci près que le premier ne donne que trois membres nobles confortés par la thériaque

C. Vendl and P. Du-diocèse-de-ratisbonne, Même constat pour le volume conservé à Prague. Quoique apparemment plus copiée que les autres écrits vénénologiques germaniques, la lettre de »maître Jean« n'a curieusement pas inspiré les auteurs postérieurs

À. Un-endroit-de-son-ouvrage, . Blumentrost-mentionne,-en-s'incluant-parmi, and . Eux, avant même 1300; comme les Italiens, ils y sont venus par la médecine, dans un but préservatif et curatif et dans un contexte politique ou sanitaire préoccupant; comme bon nombre d'Italiens, ils entendent servir d'abord un puissant, d'où l'orientation personnelle des consilia donnés, susceptibles ensuite d'être adressés à d'autres princes ou à des destinataires plus larges. Mais la dimension pratique et concrète paraît plus affirmée dans les textes produits dans l'Empire. Elle explique en partie la brièveté d'écrits qui doivent servir dans l'urgence et fournir des prescriptions précises et concises. Le souci d'efficacité l'emporte sur l'ambition intellectuelle, les recettes empiriques sur les Autorités, l'exhaustivité est inutile, l'adaptabilité est grande, ainsi que le montre l'exemple de Hake. Peut-être leur tonalité très utilitariste a-t-elle limité la diffusion et le succès de ces ouvrages, eos qui exercitati sunt in cognicione venenorum 133. Dès le milieu du XIV e siècle, l'Empire semble n'en pas avoir manqué. Présentent-ils des traits propres par rapport aux auteurs italiens qu'ils semblent ignorer, sauf pour stigmatiser leur fausseté 134 ? Ont-ils des points communs? Comme les Italiens, les auteurs germaniques sont venus tôt sur le terrain du poison

J. Hake and . Epistola, , p.135

, quamvis translatores italici forte suae gentis infamiam occultare volentes quidam asserant praedictam vetulam fuisse de India, quidam de Athica et quidam de Athenis (extrait de l'»Epistola« donné par Mindermann, Der berühmteste Arzt der Welt, Hake assure que la vieille femme capable de nourrir de poison des jeunes filles destinées à tuer ensuite les rois venait d'Italie, ce que les auteurs transalpins occultent soigneusement: fuit de Italia, p.241

L. Norpoth, Z. Bio-bibliographie-und-wissenschaftslehre-des-pietro-d'abano, P. Mediziners, and . Und, Die schedelsche Bibliothek, ein Beitrag zur Geschichte der Ausbreitung der italienischen Renaissance, des deutschen Humanismus und der medizinischen Literatur, vol.3, p.537, 1908.