. Ibid, Le thème de l'ensommeillement est également présent chez Thomas Basin, Historia Karoli septimi, qui use des mots sompnum, sopor, torpens (éd. cit., t. I, p. 221, 255, 257), Histoire des sacres et couronnements en France, p.123, 1984.

. Écrits and . Ii, 285 : « helas, il y a XXX ans que estes roy et n'ay point sceu que en ayez faictes aucunes ne visité les anciennes et icelles confermer et aprouver comme vos predecesseurs. » Juvénal exagère

. Ibid, En 1452, la critique est encore présente, mais atténuée, quand Juvénal dit que si l'on apprenait que le roi se rend à l'avis d'un jeune conseiller, ce serait motif de moquerie et de dérision (t. II, p. 309). Il n'est pas certain qu'il fasse allusion à une situation effective, il est possible qu'il imagine seulement cette possibilité. Chastellain reproche aussi à Charles VII sa « muableté », à quoi il ajoute « diffidence » et envie (Georges Chastellain, OEuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, vol.6, p.177

, Basin observe lui-aussi que, avant 1440, le roi a longtemps été absent du théâtre des opérations militaires (Historia Karoli Septimi, éd. cit., t. I, p. 257 : per longa ante tempora velud sompno sepultus obtorpuerat nullisque pene bellicis expedicionibus presens affuerat)

, Le roi n'y séjourna qu'entre novembre et décembre 1437 après avoir beaucoup attendu pour y venir, p.370

, BnF, fr. 5064, fol. 33 : image de cette dérision

, Écrits politiques, éd. cit., t. I, pp.366-370

.. F. Lachaud and L. Scordia, Pour commencer bonne maniere de gouverner ledit royaume'. Un miroir du prince du XV e siècle : l'avis à Yolande d'Aragon », Le Prince au miroir de la littérature politique de l'Antiquité aux Lumières, voir J.-M. Moeglin, « Négocier pour concilier. Les 'négociations' d'Avignon en 1344-1345 entre le roi d'Angleterre et le roi de France », Conciliation. Réconciliation. Moyen Âge, temps moderne, dir. Fr. Collard et M. Cottret, pp.67-100, 2007.

, Écrits politiques, éd. cit., t. I, p, p.374

. Ibid, 406 : « es venues que vous avez faictes a Paris, quelles pompes et superfluités y a l'en faictes sans cause ? Se ceulx qui les faisoient l'eussent despendu es frontiere, se eust esté aucunement force

. Ibid, 329 : « en vain et pour neant tendrés le nom de roy

. Ibid, P. S. Iii,-p.-;-voir, . Lewis, and . Jean, Juvenal des Ursins and the common literary attitude towards tyranny in 15 th-century France, Medium Aevum, vol.34, pp.103-124, 1965.

, Écrits politiques, éd. cit., t. II, p.218

.. I. Ibid, Un peu avant (t. II, p. 276), l'auteur rappelle les douloureux événements de, vol.419, pp.1356-1358

. Ibid, , pp.323-314

. Ibid and . Ii, sq. Les États généraux de 1343 appelaient à la diminution du nombre des conseillers au Parlement, p.322

. Exemple-en-revanche-proposé-par-jean-du and . Bois, 85 Écrits politiques, éd. cit., t. I, Conseils et prédictions », art. cit, vol.346, p.370

T. I. Ibid, , vol.377, p.228

, Pour reprendre l'expression de Ph. Contamine, « Supplique à Charles VII pour que, de sa grâce, il allège les impôts de Lyon et du Lyonnais (1429 ?) : quelques lieux communs de la pensée politique au xv e siècle, pp.47-53, 2000.

, Écrits politiques, éd. cit., t. II, p.343

. Ibid, Sur l'usage du lexique impérial pour le roi de France

, Écrits politiques, éd. cit., t. I, p.483

.. I. Ibid, , p.487

. Ibid and . Ii, , pp.295-418

. Ibid, L. I,-p.-;-voir, «. Scordia, and . 'le-roi-doit-vivre-du-sien, Histoire d'un lieu commun fiscal », L'Impôt au Moyen Âge. L'impôt public et le prélèvement seigneurial fin XII e-début XVI e siècle, t. I, Le droit d'imposer, dir. Ph. Contamine, J. Kerhervé et A. Rigaudière, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, pp.97-135, 2000.

, Écrits politiques, éd. cit., t. I, p.435

. Ibid and . Ii, Rappelons que l'ordonnance de 1439 lie ce droit d'imposer à la nature impériale du pouvoir royal français, p.270

, Juvénal dit que des murmures se firent entendre lorsque Charles VII voulut faire dresser un état des feux et que ce genre d'initiative est souvent suivie de calamités, comme en 1413 et en 1418 101. S'il ne lie pas ces murmures à des craintes fiscales, mais pense aux colères divines provoquées, selon la Bible, par les manifestations d'orgueil et d'avarice que sont les dénombrements, l'auteur pense bien entendu aux motifs fiscaux qui président souvent à ces déplorables opérations. En matière judiciaire, Juvénal des Ursins n'est pas non plus un idolâtre de la majesté, de gens de guerre en temps de paix 96 et estime indispensable le consentement des contribuables auxquels, en dépit de « l'usaige ancien » 97 , nul n'a demandé leur avis lors de l'établissement d'une taille en 1445 pour entretenir les compagnies d'ordonnance 98

, Un peu comme ces théologiens qui se méfiaient des juristes, et reprenant les idées d'Oresme 103 , il a beaucoup de préventions contre ceux (les légistes) qui veulent pousser le roi à n'agir que selon la seule rigueur du droit civil par lequel, rappelle d'ailleurs en 1458 Juvénal dans son exhortation à la clémence, le roi n'est en rien tenu 104. À contre-courant de la tendance à l'effacement des Etats généraux qu'il regrette hautement en 1452 105, des gens du justice du roi à croire les accusations de lèse-majesté : « ne doit-on riens croire sans informacion ou evidente presomption, p.261

. Ibid and . Ii, , p.276

.. I. Ibid, , p.534

J. Krynen and F. Les-légistes-'tyrans-de-la, Droits savants et pratiques françaises du pouvoir (XI e-XV e siècle, pp.279-99, 1992.

, Écrits politiques, éd. cit., t. II, p.270

. Ibid and . Ii, En 1439 fut ordonné un recensement général des fiefs, mais il est douteux qu'il s'agisse de cela. Voir Scordia, 'Le roi doit vivre du sien, pp.354-359

. Écrits, Krynen, « Les légistes 'tyrans de la France' ? », art. cit, pp.292-295

J. Voir and . Krynen, Les légistes 'idiots politiques' », art. cit et « Un exemple de critique médiévale des juristes professionnels : Philippe de Mézières et les gens du Parlement de Paris », Histoire du droit social. Mélanges en hommage à Jean Imbert, pp.333-377, 1989.

, Écrits politiques, éd. cit., t. II, pp.408-431

. Ibid and . Ii, Juvénal n'attente en rien à la majesté royale, il cherche seulement, en morigénant le monarque, à le piquer pour faire correspondre son gouvernement à la haute idée que le prélat a de la royauté, idée meurtrie par l'état du royaume. Chez lui existe l'espoir de provoquer chez le roi une réaction d'honneur-régner conformément aux devoirs de la charge royale-et aussi une réaction de peur : réformer le gouvernement de crainte d'être damné ou chassé du trône. Les litanies de Juvénal ont-elles été vaines et l'efficacité de sa parole nulle ? La portée de ses propos reste assez problématique du temps même de Charles VII, mais il ne faut peut-être pas la réduire à rien. Le roi de 1452 n'est plus celui de 1432, il a vaincu en combattant, il a commencé de réformer en légiférant 114, p.267