Faire dialoguer l’archéologie, la géographie et l’histoire. - Université Paris Nanterre Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2018

Faire dialoguer l’archéologie, la géographie et l’histoire.

Résumé

The omnipresence of the “interdisciplinary” word in current scientific programs—such as those involving the CNRS, Labex or COMUE—may make the practice a simple display. However, it hides the fact that an interdisciplinary approach often is a necessity in order to fulfil the complexity of an object of research, as settlement systems, cities… This approach may imply some technical or methodological difficulties, but it often implies to deal with theoretical and conceptual frameworks of the disciplines convened. Both of us have studied archaeology and we currently are exploring urban archaeology. However, we conduct our researches within different institutional framework: one of us is a PhD student in geography but mainly studies archaeological data, whereas the other is a PhD student in archaeology but mostly uses written and cartographic sources. Based on our experience, we present in this paper how the dialogue between archaeology and geography or history is heuristic. First, we present the main causes of our involvement in an interdisciplinary approach during PhD. Then, we expound how some contexts we had experimented promote interdisciplinary dialogue. We thereafter present connecting points which enable discussions between archaeology and geography on one hand, and on the other hand, between archaeology and history. Finally, we will explain how this approach may be helpful for engaging questions on the epistemological positions of archaeology.
L’omniprésence du terme « interdisciplinarité » dans les programmations scientifiques actuelles – celles du CNRS, des Labex ou des COMUE par exemple – tend à ne faire de cette pratique qu’un affichage de bon aloi et masque le fait que le recours à cette démarche peut-être utile pour répondre à la complexité de certains objets d’étude, tels que les systèmes de peuplement, la ville, etc. Si la démarche interdisciplinaire peut impliquer des difficultés d’ordre méthodologiques ou techniques, elle autorise souvent la mise en regard des cadres théoriques et conceptuels des disciplines convoquées. Toutes deux archéologues de formation, nous travaillons sur l’archéologie de la ville, mais nous menons nos recherches dans des cadres institutionnels différents : l’une est doctorante en géographie mais étudie préférentiellement des données archéologiques, quand l’autre est doctorante en archéologie mais utilise surtout des sources écrites et planimétriques. Grâce à la confrontation de nos deux expériences, nous souhaitons montrer dans cet article comment la mise en place d’un dialogue entre l’archéologie et la géographie ou l’histoire peut être heuristique. Après avoir rendu compte des facteurs qui peuvent motiver un doctorant à engager une démarche interdisciplinaire, nous montrons que certains contextes de travail favorisent le dialogue interdisciplinaire, puis nous présentons plusieurs points de connexion à partir desquels nous pensons qu’il est possible de faire émerger une discussion entre l’archéologie et la géographie d’une part, et l’archéologie et l’histoire d’autre part. Enfin, nous expliquons en quoi cette démarche peut contribuer aux questionnements épistémologiques de l’archéologie.
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Dates et versions

hal-01854766 , version 1 (07-08-2018)

Licence

Paternité

Identifiants

Citer

Julie Gravier, Léa Hermenault. Faire dialoguer l’archéologie, la géographie et l’histoire. : Retour d’expérience sur quelques enjeux de l’interdisciplinarité entre ces sciences humaines et sociales. L’archéologie : science plurielle, 11, Éditions de la Sorbonne, 2018, Archéo.doct, ⟨10.4000/books.psorbonne.7036⟩. ⟨hal-01854766⟩
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