L’allégorie de la dictature et de la liberté dans El último gallinero de Manuel Martínez Mediero (1968) - Université Paris Nanterre Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue HispanismeS Année : 2018

L’allégorie de la dictature et de la liberté dans El último gallinero de Manuel Martínez Mediero (1968)

Résumé

En 1968, Manuel Mart\'inez Mediero, l’un des << jeunes >> auteurs du mouvement du Nouveau Théâtre Espagnol qui s’est développé à la fin du franquisme et au début de la Transition, écrit sa première fable de caractère ésopique, El último gallinero. À la lumière de la situation politique de la fin des années 1960 —période de crise pour la dictature—, cette pièce se présente comme une allégorie politique de l’absence de liberté. Le lieu symbolique du poulailler appara\ⁱt comme un microcosme de l’Espagne d’alors, dont les personnages zoomorphes incarnent le chef tyrannique, les forces de l’ordre, l’intellectuel censuré, le peuple conservateur, l’aristocratie monarchique, la jeunesse de gauche et la figure libertaire révolutionnaire. L’histoire de ces gallinacés privés de liberté reflète, symboliquement, celle des Espagnols pendant les années technocratiques du franquisme.

Domaines

Histoire
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01991931 , version 1 (24-01-2019)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01991931 , version 1

Citer

Anne-Laure Feuillastre. L’allégorie de la dictature et de la liberté dans El último gallinero de Manuel Martínez Mediero (1968). HispanismeS, 2018, 10, pp.187-202. ⟨hal-01991931⟩
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