Quand l’argent sous-tend l’échange agonistique et s’attache à la mort.
Abstract
Rien n'est plus emblématique de notre modernité que l'argent. Elle se caractérise par le fait qu'elle subordonne la circulation des hommes, des biens et des services à celle de la monnaie. Les sciences économiques, en charge de cette question, s'évertuent à faire comme s'il n'y avait derrière la monnaie et la soif de richesse rien qui mérite d'être interrogé ou presque. La monnaie constituerait l'intermédiaire nécessaire aux échanges, le développement des échanges lui-même serait nécessaire à l'extension de la richesse et cette dernière serait logiquement désirable puisque deux biens valent mieux qu'un. La seule ombre au tableau résiderait dans le fait que les économistes ne savent pas expliquer ce qui fait la valeur de la monnaie. Cette vision a cependant été contestée, en particulier par les ethnologues. Elle est contestable pour au moins trois raisons. D'abord, les biens échangés par les membres des sociétés archaïques ne sont que rarement
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