Théoriser la restauration des métaux archéologiques en France. L'apport décisif d'Albert France-Lanord (1915-1993)
Résumé
Albert France-Lanord (1915-1993), reconnu de son vivant, est rapidement tombé dans l’oubli après sa mort. Pourtant, il a travaillé à la restauration d’œuvres majeures en bronze, tel le cratère de Vix, et a joué un rôle décisif dans la définition française d’une théorie de la restauration des objets archéologiques en métal de toutes époques. L’auteure a eu l’occasion de travailler sur ce personnage, dans le cadre de son mémoire de recherche de l’École du Louvre, et présente ici quelques-unes de ses conclusions. On y constate qu’Albert France-Lanord a transposé dans le milieu des métaux des concepts déjà adoptés dans d’autres médias (lisibilité, réversibilité), mais qu’il a également œuvré pour une définition plus précise de la restauration des objets métalliques à travers l’adoption du terme « épiderme » ou « surface primitive » en lieu et place de « patine ».