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Article Dans Une Revue XVII-XVIII Revue de la Société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles Année : 2003

Oberon's Pharmacy

La Pharmacie d'Obéron

Résumé

Sur les marges nocturnes de l’Athènes du "Songe d’une nuit d’été" existe un monde alternatif qui dissout dans les métamorphoses le binarisme structurant de la cité: le monde en dissémination des fées. Le jeu des formes et de la signification n'y connaît pas de limites, imprimant sur la production du sens la marque du « changeling », du supplément et de la vicariance. Le retour final à Athènes n’opère pas le recentrement attendu. L’expérience nocturne du bois laisse un trou jamais recousu dans l'étoffe de la pièce, comme le dit Bottom le tisserand : « Methought I was . . . Methought I had . . . ». De l'âne qu'il fut hier (ou peut-être pas) demeurent dans le texte des traces plus ou moins raturées que la ballade de Quince est chargée de suppléer dans l'après coup, dans le « Nachtrag » qui, par le hasard des hybridations linguistiques et la course des mots, serait ici ce « haillon de la nuit » nommé A Midsummer Night's Dream.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-04070333 , version 1 (15-04-2023)

Identifiants

Citer

Anny Crunelle Vanrigh. La Pharmacie d'Obéron. XVII-XVIII Revue de la Société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles , 2003, 57 (1), 99-129 https://www.persee.fr/doc/xvii_0291-3798_2003_num_57_1_1665. ⟨10.3406/xvii.2003.1665⟩. ⟨hal-04070333⟩
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