‘Unmixed with baser ‘mater’: Le monstre et la matrice dans The Tempest
Abstract
Le début de La Tempête trouve Ariel prisonnier de la fissure d’un tronc d’arbre où la mort de Sycorax l’aurait enfermé jusqu’à la fin des temps sans délivrance possible. C’est sur ce fond de catastrophe maternelle que s’ouvre The Tempest. Comment Prospero conjure-t-il la malédiction de la femme sur son île, cette matrice expérimentale où sa magie lui donne le pouvoir de tout recommencer ? La stratégie du texte est lumineusement simple : effacer la figure de la Mère, redistribuer ses fonctions au Père, effacer l’une par l’autre, combattre la magie noire des Mères par la magie blanche des Pères.