Analyses du flux de dépendances à partir de treebanks
Abstract
Nous nous intéressons à la performance du langage et aux contraintes causées par la capacité cognitive. Miller (1956) a montré que la mémoire à court-terme est limitée à 7±2 éléments, mais aujourd’hui, cette limite est actualisée à 4 selon Cowan (2001). La première question que nous nous posons est : comment mesurer la complexité syntaxique à partir des données observables considérant ce contrainte de la mémoire à court-terme? Deux autres questions que nous voudrions résoudre sont : quelles sont les relations syntaxiques qui créent vraiment de la complexité ? Lorsqu’il s’agit d’une structure syntaxique plus (ou moins) complexe, quels sont les phénomènes qu’on pourrait observer dans nos données ?
Pour répondre à la première question, je me concentre sur des différents mesures du flux de dépendances (Kahane et al., 2017; Yan & Kahane, 2018). Notre hypothèse est que la mesure du flux à partir de treebanks annotés en syntaxe de dépendance permettraient de vérifier les hypothèses sur la mémoire à court-terme. Les deux autres questions alimentent mon actuel travail de thèse sur les configurations du flux de dépendance, ainsi que les liens entre flux et structure prosodique.