Lo irrisorio antropoceno, en Sin noticias de Gurb (Eduardo Mendoza, 1991)
Résumé
Abstract:
Throughout the 20th century cities featured as protagonists in various novels or poetry books, in the wake of the early European figures in modern city writing. The approach of the city as a literary topic thus reflected the evolution of social positioning about urban environments towards the emergence of a set of corelative ecopoetic issues. Eduardo Mendoza’s 1990 novel Sin noticias de Gurb (No Word from Gurb) affords the interesting opportunity to apply the concept of ecocriticism to contemporary Spanish literature, since it features pre-Olympic Barcelona, a city scrutinized by the fictional outsider’s eye of an alien at a key moment in its development. The novel, in which the bizarre descends into farce, reveals a sharply enhanced awareness of the fragile balance of the urban ecosystem and the necessity to take political action to preserve the environment.
Résumé:
Tout au long du XXème siècle, les villes ont été les protagonistes de différents romans ou œuvres poétiques dans le sillage des premiers représentants européens du city writing moderne. De cette façon, le traitement de la thématique de la ville en littérature a reflété l’évolution du positionnement social vis-à-vis des espaces urbains vers l’émergence de questionnements écopoétiques. Dans l’optique de confronter le concept d’écocritique à la littérature espagnole contemporaine, l’œuvre Sin noticias de Gurb d’Eduardo Mendoza offre une opportunité intéressante en présentant la Barcelone pré-olympique, ville radiographiée par le regard étranger (fictif) d’un extraterrestre dans un moment clé de son développement. Dans ce roman où l’étrange le dispute à la farce émerge la prise de conscience très aiguë de l’équilibre fragile de l’écosystème urbain ainsi que de la nécessité d’agir politiquement pour protéger l’environnement.