Le pouvoir historiographique - Université Paris Nanterre Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 1997

Le pouvoir historiographique

Résumé

L'intérêt du pouvoir politique pour l'historiographie ne date pas, en León et en Castille, du règne d'Alphonse X (1252-1284). Il me semble néanmoins que le règne du père d'Alphonse, Ferdinand III (1217/1230-1252), avec la composition, en un bref intervalle de temps (1236-1243), à la demande expresse de la couronne, et avec des préoccupations ouvertement politiques, du Chronicon mundi et du De rebus Hispaniae, marque un progrès très net de la conscience qu'eut la royauté de l'utilité de l'historien . L'histoire de cette évolution est, pour l'essentiel, celle de deux rapports qui sont de pouvoir et où se forge une conception du pouvoir: celui de l'historien avec le roi, d'une part, et, d'autre part, celui qui s'établit entre eux deux et le royaume. C'est ce double rapport, dont j'entends montrer la réforme que lui imprime Alphonse X de Castille, que recouvre dans mon propos la notion de "pouvoir historiographique".
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Dates et versions

halshs-00157598 , version 1 (26-06-2007)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00157598 , version 1

Citer

Georges Martin. Le pouvoir historiographique. Jean-Philippe GENET. L'historiographie médiévale européenne et les nouveaux publics (XIIIe-XVe siècles), Presses universitaires de la Sorbonne, pp.229-240, 1997. ⟨halshs-00157598⟩
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