Responsabilité sociale des entreprises, régulation et diversité du capitalisme - Université Paris Nanterre Accéder directement au contenu
N°Spécial De Revue/Special Issue Revue de la régulation. Capitalisme, institutions, pouvoirs Année : 2011

Responsabilité sociale des entreprises, régulation et diversité du capitalisme

Résumé

A survey of the literature on corporate social responsibility allows in the first half of the paper to distinguish three phases. The ethic goals of the first phase have first been replaced by utilitarian considerations in a second phase then followed by the will to assess in terms of sustainable development the activity of the firms in respectively the environmental, social and economic fields. In the second part of the paper one has tried, on the basis of six surveys done by the audit firm KPMG between 1993 and 2008, to analyze the process of institutionalization of the non financial reporting by large listed firms. Here again one distinguishes two periods. One is largely geered by the fear of a worldwide public opinion over the environmental hazards. It concerns more specifically certain sectors. The second period follows after year 2000 the rising importance of financial criteria in the governance of the firms. Non financial reporting becomes an obligation for all listed firms. What will become of this practice afterwards will depend on both the diffusion of certification procedures and the extension of this practice of reporting among medium and small firms. Several scenarios for this "third" phase are analyzed in conclusion which all stress the importance of the type of capitalism under view.
L'analyse de la littérature sur la responsabilité sociale des entreprises permet dans une première partie de l'article de distinguer trois temps : aux préoccupations éthiques des premiers temps ont d'abord fait suite des considérations utilitaristes puis une volonté d'apprécier l'activité des entreprises sur les trois plans de l'environnement, du social et de l'économique en termes de développement durable. Dans une seconde partie on a cherché à établir à partir de six enquêtes réalisées par l'entreprise KPMG entre 1993 et 2008 sur les rapports non financiers des plus grandes entreprises cotées de divers pays de l'OCDE les conditions dans lesquelles se développent un processus d'institutionnalisation autour de ce " reporting ". Là encore on distingue deux périodes, la première est poussée par la montée d'une préoccupation de l'opinion mondiale sur les problèmes d'environnement, elle concerne plus particulièrement certains secteurs d'activité. La seconde période suit à partir des années 2000 l'accélération de la financiarisation ; le " reporting " devient une " obligation " générale pour toutes ces sociétés cotées sur les places financières internationales. Le futur de cette pratique va dépendre dans un " troisième temps " à la fois des certifications et garanties qui continueront ou non à se développer et des conditions d'extension aux autres entreprises. Plusieurs scénarios pour cette troisième phase sont analysés en conclusion, qui à des degrés divers soulignent le caractère déterminant des types de capitalisme concerné.
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Citer

Thomas Lamarche. Responsabilité sociale des entreprises, régulation et diversité du capitalisme. Revue de la régulation. Capitalisme, institutions, pouvoirs, 9, pp.4, 2011, ⟨10.4000/regulation.9275⟩. ⟨halshs-00726922⟩
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