Geneviève Calame-Griaule et les archives - Université Paris Nanterre Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Journal des Africanistes Année : 2015

Geneviève Calame-Griaule et les archives

Eric Jolly

Résumé

Cet article part de deux fonds d’archives pour porter un regard croisé sur l’action ou le parcours d’une célèbre ethnolinguiste. Au début des années 1990, Geneviève Calame-Griaule a déposé les archives de son père au Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative de Nanterre. En faisant ce choix, elle a non seulement amorcé un mouvement encore balbutiant de sauvegarde et de valorisation des archives des ethnologues, mais elle a également encouragé une réflexion épistémologique sur les pratiques de notation des premiers ethnographes. Ses propres archives, encore en cours de traitement, ont aujourd’hui rejoint le LESC. Une première analyse permet d’ores et déjà d’en évaluer la richesse et l’importance pour l’histoire de la discipline. Mises en regard avec le fonds Marcel Griaule, elles offrent une vision éclairante de l’évolution des méthodes d’enquête et témoignent des mutations de la discipline entre les années d’après-guerre et la fin du XXème siècle. Mais avant tout, ces archives permettent de dresser en filigrane le portrait d’une femme qui, tout en honorant la mémoire de son père, a su, dès ses premières missions, s’affranchir de sa tutelle intellectuelle pour concevoir une recherche très personnelle.
Fichier non déposé

Dates et versions

halshs-01501991 , version 1 (04-04-2017)

Identifiants

Citer

Eric Jolly, Marie-Dominique Mouton. Geneviève Calame-Griaule et les archives. Journal des Africanistes, 2015, 85 (1-2), pp.12-27. ⟨10.4000/africanistes.4493⟩. ⟨halshs-01501991⟩
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