Doivent être réputées non écrites trois clauses relatives à la propriété réservée à titre de garantie : celle prévoyant la subrogation du prêteur par le vendeur ; celle autorisant le prêteur à y substituer unilatéralement un gage ; celle qui en détaille la mise en jeu par la vente du bien repris, sans reconnaître à l’emprunteur la possibilité de présenter un acheteur. L’avis de la Cour de cassation en date du 28 novembre 2016 met en exergue les déséquilibres significatifs qu’emportent ces clauses au détriment de l’emprunteur, et ouvre des pistes de réécriture susceptibles d’éviter l’application des textes du Code de la consommation et du Code civil prohibant les clauses abusives.