The Modus Operandi of Walrus Exploitation during the Palaeoeskimo Period at the Tayara Site, Arctic Canada - Université Paris Nanterre Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Anthropozoologica Année : 2013

The Modus Operandi of Walrus Exploitation during the Palaeoeskimo Period at the Tayara Site, Arctic Canada

Résumé

Thanks to its high nutritional potential and huge ivory canines, walrus (Odobenus rosmarus) appears to have been a key resource in the subsistence economy of Dorset groups. However present archaeological data are sparse and a more global analysis of its exploitation by the Palaeoeskimos is required. The Tayara site (KbFk-7) in Nunavik (Quebec, Canada) yielded a significant assemblage of walrus bones and many manufactured ivory objects. In addition, Tayara serves as a reference site in Eastern Arctic cultural chronology. A thorough zooarchaeological study has been conducted which includes skeletal profile, the sexing and ageing of walrus bones, and a technological study of the manufactured objects, including a use-wear analysis on lithic tools. This allows the discussion of several aspects of the modus operandi for the exploitation of walrus, from the death of the animal to the processing of the raw material into artefacts. Even if the walrus seems to have been treated with the same processes as other species, some specificities have been noted, particularly in the selection of the different skeletal elements for tool productions and the emblematic value that this animal may have played in consumption and production activities.
" Le modus operandi de l'exploitation du morse sur le site Paléoesquimau de Tayara (Rive sud du détroit d'Hudson, Canada). Le morse (Odobenus rosmarus) est très apprécié des peuples arctiques, en particulier pour son grand potentiel nutritionnel et pour ses canines proéminentes. Au Dorsétien, l'exploitation de cet animal a été particulièrement valorisée, notamment à Tayara (KbFk-7), l'un des plus prestigieux sites paléoesquimaux. Localisé au nord du Nunavik (Québec, Canada), le niveau II de Tayara a livré une preuve évidente de chasse au morse ainsi qu'un très grand nombre de restes fauniques et d'objets fabriqués sur dents ou os de morse. Une exploitation diversifiée et généralisée des carcasses a été mise en évidence. Les études consacrées au morse étant encore limitées, nous avons entrepris une approche originale, globale et multidisciplinaire, permettant de reconstituer le modus operandi de la chaîne d'exploitation d'une carcasse. Les résultats de l'archéozoologie, de la technologie osseuse et de la tracéologie lithique ont ainsi été combinés. L'archéozoologie a permis de retrouver le profil squelettique, le sexe et l'âge des individus apportés entiers sur le site (i.e., six individus des deux sexes, souvent adultes). L'examen technologique a montré que les défenses et os de morse étaient travaillés selon les mêmes procédés techniques que pour les autres espèces. Cependant, les intentions de production étaient plus ciblées, privilégiant la fabrication des armes de chasse et des objets àvaleur de signe. L'étude tracéologique a confirmé que toutes les activités touchant à l'exploitation du morse ont bien été menées sur le site de Tayara." (source éditeur)

Dates et versions

hal-01529128 , version 1 (30-05-2017)

Identifiants

Citer

Hervé Monchot, Claire Houmard, Marie-Michelle Dionne, Pierre M. Desrosiers, Daniel Gendron. The Modus Operandi of Walrus Exploitation during the Palaeoeskimo Period at the Tayara Site, Arctic Canada. Anthropozoologica, 2013, 48 (1), pp.15-36. ⟨10.5252/az2013n1a1⟩. ⟨hal-01529128⟩
74 Consultations
0 Téléchargements

Altmetric

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More