An archaeozoological contribution to the characterization of occupation patterns of alpine and jurassian sites, from the epipalaeolithic to the early neolithic
Contribution de l'archéozoologie à la caracterisation des modalités d'occupation des sites alpins et jurassiens, de l'épipaleolithique au néolithique
Résumé
Our paper presents a critical review of the archaeozoological data for the Northern Alps and Jura in
order to characterize the occupation patterns of the sites and to enlight the modalities of human settlement and
exploitation territories frorn the Epipaleolithic to the Early Neolithic (ca. 12,000-6,500 BP uncal.). The comparisons of
the composition of the faunal spectra by chronocultural stage show more pronounced contrasts in the early phase than
in the Mesolithic. Alpine species are represented in sites located in lower altitudes than during the Mesolithic. It is
argued that the exploitation of such species as Marmota marmota or Lepus timidus, that are no longer attested in
mesolithic assemblage of mountainous sites, if pursued, implies a change, at least in the mobility pattern of the human
groups. Assumptions are presented relatively to the frequentation of high altitudes territories where sites are known but
without faunal material. The analysis of seasonality data show no significative change during the whole sequence. No
clear differences appear in the seasons of occupation between low altitude sites (under 700 m) and mountainous sites
(up to 1,700 rn ), although indices of winter occupations are not attested in the later. The anatomical distribution for the
main species, wild (reddeer, ibex) and domestic (cattle, caprines), from sites of different periods and contexts are then
comparecl. Two significant types of curves have been displayed that contrast most of the Epipaleolithic et Mesolithic
assemblages with the Neolithic ones.
Une revue critique des données archéozooJogiques disponibles pour les Alpes du Nord et le Jura est
présentée. Elle vise à caractériser les modalités d'occupation des sites et à mieux comprendre l'exploitation des territoires
de l'Épipaléolithique au Néolithique ancien (entre 12 000 et 6 500 BP non calibré). La comparaison entre spectres
fauniques montre des contrastes plus marqués durant les phases anciennes qu'au Mésolithique. L'exploitation d'espèces
comme la marmotte ou le lièvre variable montre un déclin dans les sites mésolithiques de montagne, signe d'un
changement dans la mobilité des groupes humains. Des hypothèses sont présentées qui concernent la fréquentation des
sites d'altitude qui, le plus souvent, ne livrent pas de restes animaux. L'analyse des saisons d'occupation ne montre pas
de changement important durant la séquence chronologique étudiée. De même, il n'existe pas de différence significative
dans l'occupation des sites de basse altitude (au-dessous de 700 m) et ceux de montagne (jusqu'à 1 700 m), bien que les
indices de fréquentation hivernale y soient absents. La représentation des divers éléments squelettiques des principales
espèces sauvages (cerf, bouquetin) et domestiques (boeuf, capridés) fait l'objet d'une étude comparative par période et par
contexte. Deux types de courbes significatives ont été mis en évidence qui opposent les assemblages de l'Épipaléolithique
et du Mésolithique à ceux du Néolithique
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