Cette communication sur un thème un peu exo tique est occasionnée par la récente restauration, au CEPMR de Soissons (Aisne), de quatre-vingt-neuf fragments de peinture murale entreposés depuis une cinquantaine d'années dans les réserves du Département des Antiquités orientales du Musée du Louvre (1). Ces fragments proviennent du site de Mari en Syrie (2), et plus précisément du mur sud de la cour 106 du grand palais royal, grande cour qui forme, avec l'enfilade des salles 64 et 65 auxquelles elle conduit (fig. 1-a), le secteur officiel du palais ; ils font partie d'un ensemble, retrouvé dans les décombres, et qui ornait la façade dans sa partie haute (note 3 et fig. 1-b). Outre qu'elle avait été primitivement destinée à rendre ces fragments visibles au public, la restauration a permis de refai re le point sur les données, qui se sont mieux révé lées après nettoyage, et de les confronter avec les dessins publiés et ceux de première main ; d' enri chir la documentation par des clichés en couleurs ; de faire des observations techniques et des photos à la binoculaire (4) ; d'amorcer la reprise d'une étude iconographique (5) et en particulier de redresser des échelles de personnages erronées.