La science s’est construite sur l’effort et la lutte, pour améliorer les modes de penser en vue de l’intelligibilité du monde. Mais de plus en plus, le culte de l’excellence devient un credo dans les institutions du savoir, de la même manière qu’il accompagne le culte de la haute performance dans les entreprises managériales décrites par Nicole Aubert et Vincent de Gaulejac (1991). Il en résulte beaucoup de mutations dans les projets de recherche et dans les institutions universitaires. Comment ces changements touchent-ils les étudiant-e-s et doctorant-e-s ? Que signifie pour eux et elles la quête de l’excellence? Sont-ils égaux face à l’injonction à l’excellence ?