La danse flamenca en observation. Capter l’énergie du danseur? Regards croisés de Tomás Borrás et Georges Didi-Huberman
Résumé
Cet article s’inscrit dans la continuité des réflexions entamées autour de la problématique
du spectateur. Cette fois en examinant le regard porté à deux époques différentes, d’abord
par un critique dramaturge, Tomás Borrás, ensuite par un théoricien des arts, Georges
Didi-Huberman, sur la danseuse ou le danseur flamenco/a. J’ai ainsi pu mettre en
évidence ce qui, au-delà d’une quête d’une incertaine « essence » de cette danse, nourrit
une réflexion sur la nature spectaculaire d’un genre dont les codes traditionnels peuvent
être remis en question.
À cette occasion j’ai pu envisager plus particulièrement l’impact et la réception du
spectacle dans une société donnée, en mettant en lumière le rôle du critique d’art, figure
majeure dans sa transmission et diffusion.