Selon quels dispositifs et avec quel mode d’animation, l’expérience du groupe peut-elle nous rendre moins défensifs et nous humaniser ?
Abstract
Notre propos prendra principalement appui sur les propositions de Donald Woods Winnicott, reprises et poursuivies par René Kaës quand il promeut l’analyse transitionnelle. Nous revisiterons leurs pensées et leurs implications dans les groupes, en rappelant ce que veut bien pouvoir dire l’idée majeure d’espace culturel et potentiel intermédiaire et transitionnel commun et de localisation de l’expérience culturelle. Nous attirerons l’attention sur l’instant du dire en situation et sur le travail psychique de l’analyste lorsqu’il écoute un groupe et qu’il doit, de temps en temps, selon Didier Anzieu, restituer à autrui et à un groupe en même temps, avec sa psyché, et en tant que personne, ce qu’il a compris de ce que les autres lui ont confié.