La folie de l’œil : sans plat ni volume, encore moins avec de la perspective
Abstract
L’objectif de cet ouvrage est de s’intéresser aux liens et affinités multiples et complexes qui se sont développés depuis la Renaissance jusqu’à aujourd’hui entre la perspective et l’architecture et plus généralement la ville. Les articles publiés dans ce livre s’organisent autour de plusieurs thèmes.
La perspective est d’abord appréhendée et appréciée en tant qu’outil, instrument, ou encore comme une technique de maîtrise ou de manipulation de l’espace à l’usage des peintres, des architectes ou des urbanistes.
Elle est ensuite analysée en tant que structures ou dispositifs techniques plus sophistiqués : appareil de photographie, cinéma, télévision, et à travers la multiplication infinie des écrans. Elle est une machine à être vue et à voir.
Elle est enfin identifiée à une vision du monde qui œuvre matériellement dans l’architecture et dans la ville et dont on saura que la peinture a été le moment anticipateur.
Deux textes inédits de Giulio Carlo Argan (interview) et d’Erwin Panofsky contribuent à l’approfondissement théorique de cet ouvrage.