Thomas Hardy and Ecosexuality
Abstract
Building on past ecological readings of Hardy's exploration of the relationships between humans and the ecosystem, this paper takes further William Cohen's focus on affect and ecology in Hardy's works (2014) by examining the sensual or even sexual delight in nature suggested in various scenes of his fiction. The emergence of an "ecosexual" movement and its development into a field of study in the past twenty years point to a new conception of ecology resulting from a metaphorical shift from Earth as mother to Earth as lover, implying a more sustainable and reciprocal relationship. The ecosexuals' claim that the ecological crisis and the erotic crisis both arise from disconnection, and that therefore a healing relationship with the ecosystem requires a healing relationship with our bodies and sexuality, hearkens back to Hardy's preoccupations with the human-to-human and human-to-nonhuman physical connection. Was Hardy a precursor of this ecosexual awakening? To what extent do Hardy's novels illustrate and foreshadow the ecosexual movement's belief that "Eros holds the hope for the future of humankind"? (Anderlini-D'Onofrio & Hagamen)
Prenant appui sur les précédentes analyses qui ont pu être faites de l’exploration des relations entre humains et écosystème chez Hardy, cet article approfondit la question de l’affect et de l’écologie dans l’œuvre de Hardy étudiée par William Cohen (2014), en se penchant sur le plaisir sensuel voire sexuel que semble procurer la nature dans diverses scènes de ses romans. L’apparition d’un mouvement « écosexuel » et sa transformation en un domaine d’études au cours des vingt dernières années marquent une nouvelle conception de l’écologie, qui résulte d’une transition métaphorique de la Terre perçue comme une mère à la Terre comme amante, impliquant une relation plus durable et réciproque. Les partisans de l’écosexualité affirment que la crise écologique et la crise érotique proviennent d’un même problème de déconnexion et que, par conséquent, une réconciliation avec l’écosystème nécessite une réconciliation avec nos corps et notre sexualité, un discours qui rappelle l’intérêt de Hardy pour les liens physiques rattachant les humains aux humains et les humains aux non-humains. Hardy était-il un précurseur de l’éveil écosexuel ? Dans quelle mesure les romans de Hardy illustrent-ils et anticipent-ils l’opinion du mouvement écosexuel selon laquelle « Eros détient l’espoir de l’avenir de l’humanité » ? (Anderlini-D’Onofrio & Hagamen).
Fichier principal
FLEMING Fiona_Thomas Hardy and Ecosexuality.pdf (448.23 Ko)
Télécharger le fichier
Origin | Files produced by the author(s) |
---|---|
Licence |