Ensuring the rights of minorities: combinning the universal and the singular
Garantir les droits des minorités : conjuguer l’universel et le singulier
Abstract
The dominant conception of universalism implies that the rule of law is blind to differences. To respect equality between individuals, it is necessary to disregard their personal characteristics (origin, "race", gender, sexual orientation) but also their affiliation to a singular group (religious, linguistic, ethnic or other). However, in order to respect the part of otherness present in each individual, one is sometimes forced to accept a differentiated application of the rule of law, or even to recognize specific rights for members of minorities, or even minorities as such. Hence the tension between the "right to indifference" and the "right to difference".
La conception dominante de l’universalisme implique que la règle de droit soit aveugle aux différences. Autrement dit, pour respecter l’égalité entre les individus, il faut faire abstraction de leurs caractéristiques personnelles, telles que l’origine, la « race », le sexe, l’orientation sexuelle…, mais aussi de leur affiliation à un groupe singulier, qu’il soit religieux, linguistique, ethnique ou autre. Pourtant, pour respecter la part d’altérité présente en chaque individu, son identité singulière, on est parfois contraint d’accepter une application différenciée de la règle de droit, voire de reconnaître des droits spécifiques aux membres des minorités, voire aux minorités en tant que telles. D’où la tension entre le « droit à l’indifférence » et le « droit à la différence ».
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