« Paris, issue de secours : quand le théâtre portugais s’évade pour exister durant la dictature de Salazar »
Abstract
Face à un pouvoir réactionnaire qui promeut l’immobilisme, les artistes se débattent entre censure et propagande et disposent d’un espace de création extrêmement limité. Particulièrement surveillée par la censure salazariste, la scène portugaise a utilisé chaque brèche, chaque interstice de lumière pour inventer de nouveaux horizons. Nous verrons comment les artistes essaient de trouver une respiration à l’étranger. Nous évoquerons en particulier des pièces de José Régio (Jacob e o Anjo, 1952) et de Luiz Francisco Rebello (O dia seguinte, 1953), qui n’ont pu voir le jour qu’à Paris et furent soit proscrites, soit ajournées sur les scènes portugaises. Nous verrons comment le Teatro Moderno de Lisboa (TML) est venu au festival du Théâtre des Nations en 1962.
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